Le contrat signé par Aaron Rodgers avec les Steelers est à la fois malin et ambitieux. À 41 ans, le vétéran a accepté un deal d’un an à 13,65 millions de dollars, dont 10 millions garantis. Mais le vrai coup de poker se trouve dans les 5,85 millions de bonus, liés aux performances collectives… et à une possible saison de MVP.

Les incitations
Montant | Condition | Probabilité |
---|---|---|
500.000$ | Les Steelers vont en playoffs | 40% |
600.000$ | Aller en Division Round | 27% |
750.000$ | Aller en finale AFC | 15% |
1 million $ | Aller au Super Bowl | 4% |
1.5 million $ | Gagner le Super Bowl | 1.2% |
1.5 million $ | Rodgers MVP | 1.2% |
Au total, le package complet pourrait l’amener à 19,5 millions. Mais pour cela, il faudrait que les Steelers remportent le titre ET que Rodgers soit sacré MVP. Autant dire que le scénario est peu probable, surtout vu son niveau inégal depuis sa blessure au tendon d’Achille. Le plus optimiste des fans viserait déjà une finale de conférence, synonyme de 1,85 million en bonus s’il remplit les conditions de jeu.
Pour toucher la moindre prime, Rodgers devra jouer au moins 70 % des snaps offensifs en saison régulière. À partir de là, tout s’enchaîne : 500 000 $ si Pittsburgh va en playoffs, puis jusqu’à 1,5 million pour un sacre au Super Bowl ou un trophée de MVP.
La bonne affaire
Pour Pittsburgh, ce contrat est une aubaine : capé à 14,15 millions en 2025, il ne pèse pas lourd si Rodgers ne livre qu’une saison correcte. Mais s’il retrouve son éclat et mène l’équipe jusqu’au titre, ce sera sans doute l’un des meilleurs deals pour un QB vétéran de ces dernières années.
Côté paris, l’arrivée de Rodgers a légèrement fait grimper les cotes des Steelers mais rien qui devrait permettre aux Steelers d’atteindre le Super Bowl. Une chose est sûre : avec ce contrat, les Steelers ont misé gros… sans vraiment se ruiner.
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