Joe Burrow (QB) a deux griefs contre le calendrier NFL 2025 : pas de match à l’étranger pour ses Bengals, et encore un déplacement en prime time chez les Ravens à Baltimore, pour Thanksgiving en plus. « Jouer à Baltimore en prime time pour la quatrième année de suite, ce n’est pas l’idéal. Peut-être qu’on pourrait en avoir un à Cincinnati l’an prochain. S’il vous plaît », a-t-il lâché, mi-sérieux mi-fataliste.

Et le quaterback des Bengals a de quoi râler. Non seulement Cincinnati manque les matchs internationaux. La franchise a annoncé que ce ne serait pas avant 2027. Mais ils devront, en plus, encore jouer un jeudi soir à Baltimore… après avoir joué le dimanche précédent. Leur temps de récupération ne sera que de trois petits jours face à un rival coriace, dans une ambiance hostile. L’historique n’aide pas : les Bengals ont perdu leurs quatre dernières confrontations face aux Ravens et sont à trois défaite consécutive au M&T Bank Stadium de Baltimore.
Même son de cloche chez Zac Taylor, qui aimerait plus de prime time à Cincinnati. Mais le coach reste positif : « Jouer un match seul au monde un soir de Thanksgiving, c’est ce qui rend ce boulot si spécial. » En 2024, Cincinnati avait d’ailleurs bien géré ce genre de rendez-vous, avec trois victoires sur cinq en prime time à l’extérieur.

La NFL réagit
De son côté, Mike North, responsable NFL du planning, admet que la critique est légitime. Il reconnaît que si un match devait être changé, ce serait ce fameux Thanksgiving à Baltimore. Mais pour lui, la rivalité Bengals-Ravens mérite ce genre d’exposition nationale. Maigre consolation, il pourra rassurer les Bengals sur leurs déplacements. En effet, l’équipe de Cincinnati est l’équipe qui parcourra le moins de kilomètres en 2025.
Le rematch ? Deux semaines plus tard, à Cincinnati, en pleine après-midi. L’occasion rêvée pour Burrow et les siens de casser la série noire.
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