Les Lakers valorisé à 10 milliards, quid en NLF?

En 2014, Steve Ballmer avait fait sensation en rachetant les Clippers pour 2 milliards de dollars. Aujourd’hui, ce chiffre paraît presque modeste. Mark Walter, déjà actionnaire minoritaire, vient d’acquérir la majorité des parts des Lakers pour une valorisation record de 10 milliards de dollars, battant tous les records américains. La famille Buss conserve une part significative et Jeanie Buss restera gouverneure, conservant son influence au sein de la NBA.

Le point sur la NFL

Dans ce contexte de valorisations galopantes, l’écart entre les ligues s’accentue. En NFL, les franchises sont devenues de véritables machines à cash. Les Cowboys dominent le paysage avec une valorisation estimée à plus de 10 milliards de dollars, dopée par 800 millions de revenus locaux en 2023. C’est deux fois plus que leurs poursuivants, les Rams et les Raiders. La franchise texane a dégagé un bénéfice opérationnel de 564 millions, un chiffre inégalé.

Les 32 équipes NFL affichent aujourd’hui une valorisation minimale de 4 milliards, avec une moyenne à 5,7 milliards, en hausse de 11 % en un an. Cette croissance est soutenue par des droits télévisés colossaux (125,5 milliards jusqu’en 2033) et une expansion stratégique : internationalisation, nouveaux stades, paris sportifs légalisés, et projets comme un championnat à 18 matchs. Même le « Sunday Ticket », malgré une bataille judiciaire, reste un actif clé.

Favoriser le développement des franchises

La NFL ouvre également timidement la porte aux fonds d’investissement privés, autorisés à détenir jusqu’à 10 % d’une franchise, et augmente les plafonds d’endettement pour faciliter les rachats. En somme, que ce soit sur les parquets de la NBA ou les pelouses de la NFL, les franchises sportives américaines deviennent des actifs premium. Et si les Cowboys sont les premiers à franchir la barre des 10 milliards, ils ne seront clairement pas les derniers.

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