UFL confiante malgré des chiffres en baisse

Deuxième saison pour la UFL version fusionnée, et c’est le coup de frein. Alors que la ligue espérait surfer sur sa première année post-fusion entre la XFL et l’USFL (deux ligues professionnelles mineures de football américain), les chiffres d’affluence et d’audience TV sont à la baisse.

En tribunes, on parle d’un recul global de 5 % par rapport à 2024, avec seulement les Michigan Panthers en progression (+30 %, soit 11 681 fans par match). Quatre marchés (Arlington, Birmingham, Houston, Memphis) n’atteignent même pas les 10 000 spectateurs de moyenne. À la télé, c’est pareil : 645 000 téléspectateurs en moyenne, contre 812 000 l’an dernier.

Garder le cap

Mais malgré la claque, les dirigeants de la UFL veulent garder le cap. Pour le président Russ Brandon, pas question de paniquer : « On ne va pas fuir les problèmes, au contraire. On vient tout juste de naître, on n’a même pas atteint notre phase des “terrible twos” ! » Dany Garcia, copropriétaire de la ligue, souligne que la fusion de 2024 a été un vrai sprint logistique, et que les vrais efforts marketing n’ont commencé qu’en 2025.

La UFL assure donc qu’elle apprend encore à se connaître, à cerner son public, et à mieux connecter chaque franchise locale avec le « hub » central d’Arlington. L’objectif ? Créer un lien plus fort avec chaque marché et développer une base de fans solide. « On a un bon produit, il est abordable, et on va tout faire pour mieux l’ancrer localement », assure Brandon.

Avenir incertain

Même si le match de championnat entre Michigan et D.C. à St. Louis n’a attiré que 14 559 fans (contre 27 396 en 2024), les dirigeants veulent se concentrer sur le positif. Pas encore de crise, mais l’année 2026 ressemblera fort à un test décisif.

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