
À Indianapolis, un vent de changement souffle sur les Colts depuis la disparition de Jim Irsay en mai dernier. Et ce sont ses trois filles, Carlie Irsay-Gordon, Casey Foyt et Kalen Jackson, qui reprennent le flambeau familial avec une ambition claire : remettre la franchise au sommet de la NFL. Mais ici, pas de révolution en vue. Juste une implication totale.
Carlie investie
Carlie, désormais PDG de l’équipe, n’est pas une héritière de façade. Elle traîne dans les couloirs du centre d’entraînement depuis l’enfance, assiste aux réunions d’équipe, prend place dans les meetings spéciaux, écoute les échanges sur les casques des coachs, playcall en main. “Elle est partout,” lâche Reggie Wayne, coach des receveurs. Et ça dure depuis des années.
L’idée ? Comprendre ce qui marche, ce qui coince, et éviter les erreurs à plusieurs millions. “C’est tellement complexe une équipe NFL. Si on doit payer les coachs et les GM des millions, autant ne pas se planter,” dit-elle. Elle ne parle pas dans les casques, ne dicte pas les choix. Mais elle pose les bonnes questions. Et si ça ne fait pas sens pour elle, peut-être que ça ne l’est pas non plus pour d’autres.
Confiance et attente
Aux côtés de ses sœurs, Casey à la vice-présidence exécutive et Kalen en charge de la marque, Carlie assume pleinement la transition. “On a grandi dans cette franchise. Mon père voulait que les Colts restent une affaire de famille, et c’est ce qu’on compte faire.”
Côté terrain, la confiance est là, mais les attentes aussi. Le GM Chris Ballard et le coach Shane Steichen sont soutenus, mais clairement prévenus : le niveau affiché ces dernières années n’est pas suffisant. La priorité ? Stabiliser la situation au poste de quarterback. Anthony Richardson a le talent, mais entre blessures et imprécisions, il tarde à convaincre. Daniel Jones est là pour mettre la pression.
Pour les sœurs Irsay, 2025 n’est peut-être pas une année décisive, mais c’est un test grandeur nature. Et elles comptent bien tout observer, comprendre, et ajuster.
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