Justin Fields, l’antithèse d’Aaron Rodgers

À New York, les Jets ont peut-être enfin trouvé leur quarterback idéal. Pas un gourou médiatique comme Aaron Rodgers, mais un bosseur discret : Justin Fields. Pas de podcast hebdo, pas de docu Netflix. Juste un tee-shirt “Humble over Hype” et une envie de bosser dans l’ombre. Depuis six semaines, il apprend à connaître son nouvel environnement loin des projecteurs, à coups de séances vidéo en solo et de sessions de golf avec ses coéquipiers.

Pour Glenn, l’ancien coordinateur défensif des Lions désormais coach chez les Jets, c’est justement ce calme qui impressionne. “Il parle quand il faut, agit beaucoup par son attitude. Et il écoute.”

Fields n’est pas seulement discret : il est revanchard. Après avoir été lâché par les Bears (la malédiction des quaterbacks?) puis ignoré par les Steelers malgré un bon bilan, il arrive chez les Jets avec tout à prouver. Il connaît déjà Garrett Wilson et Jeremy Ruckert, ses anciens coéquipiers d’Ohio State. En 2019-2020, il lançait des caviars. Aujourd’hui, il doit retrouver cette précision et cette confiance. Ruckert y croit : “Il a déjà fait des passes à l’entraînement que seuls les grands peuvent réussir.” A confirmer en match!

La mission ? Redorer une franchise marquée par 14 ans sans playoffs et remettre le poste de quarterback au cœur du projet. Les dirigeants ont mis les moyens : nouvelle ligne offensive, nouveaux receveurs et un staff à l’écoute.

Pendant ce temps, l’ombre de Rodgers plane toujours. La NFL, elle, y croit encore : elle a calé un Jets-Steelers en 2025 en espérant un Rodgers-bowl, et un Packers-Steelers en prime time pour pimenter le tout. Sauf que Rodgers n’a encore rien signé.

Chez les Steelers, l’armoire à quarterbacks reste vide (Rudolph, Howard, Thompson), mais la porte semble grande ouverte pour Rodgers. Les dirigeants attendent. Et les fans aussi.

En attendant, les Jets avancent avec Fields, plus tranquille mais peut-être plus stable. Un nouveau départ pour deux projets qui veulent renouer avec les playoffs.

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