Caleb Williams voulait éviter les Bears

Caleb Williams (QB) n’a jamais vraiment rêvé de jouer pour les Bears, et son père non plus. Dans le livre American Kings de Seth Wickersham, on apprend que la famille Williams a envisagé toutes les options possibles pour éviter Chicago, y compris jouer une saison en UFL pour entrer ensuite en NFL en tant qu’agent libre. Pour son père Carl, la franchise est même « l’endroit où les quarterbacks vont pour mourir ».

Chicago is the place quarterbacks go to die
Carl Williams (père de Caleb Williams)

Et il n’a pas totalement tort. La liste des échecs au poste de quarterback chez les Bears est longue comme un jour sans football : aucun All-Pro depuis 1950, seulement deux Pro Bowlers en plus de 60 ans, et toujours pas un seul QB à 4 000 yards sur une saison. Malgré cela, la franchise a choisi Williams avec le premier choix de la draft 2024… sans vraiment lui offrir le cadre idéal. Entraîneur défensif sur la sellette (Eberflus), coordinateur offensif discuté (Waldron), et une attaque qui a fini dernière en yards gagnés.

Ben Johnson, le dernier recours

Williams, isolé, aurait même dû regarder ses vidéos seul. “Personne ne me dit quoi regarder,” aurait-il confié à son père. La direction a tenté de corriger le tir en recrutant Ben Johnson, l’un des esprits offensifs les plus prisés de la ligue, pour changer la donne. Et en prime, Chicago a musclé son attaque avec des recrues comme le tight end Colston Loveland et le receveur Luther Burden III.

Malgré les débuts chaotiques, Williams semble aujourd’hui motivé à relever le défi. Il parle d’un bon groupe de coéquipiers, de travail, et semble plus confiant à l’approche de sa deuxième saison. Le message est clair : il veut faire oublier les doutes et prouver qu’il peut briser la malédiction des quarterbacks à Chicago.

Mais voilà, c’est toujours Chicago. Si Williams échoue lui aussi, le prochain quarterback promis aux Bears pourrait bien, lui, réellement fuir la franchise.